Lettre ouverte d’un « toulonnais en commun »

Voici une lettre adressée à l’assemblée de la part de Jean-Luc Esberard, membre de Toulon en Commun :

Chers amis et camarades de toulonencommun.com

Depuis quinze jours je voulais partager avec vous la satisfaction que j’ai ressenti à vivre avec vous cette aventure démocratique depuis le mois d’ontobre 2019 qu’est Toulon en Commun.

Je cherche les termes car j’exècre depuis 15 jours le MERCI managérial et faux-cul. Nous faisons les choses par obligations ou par plaisir, parfois les deux en même temps quand nous avons de la chance, pas pour le merci du patron ou du client

Je veux partager sans que cela ne soit une injonction, le plaisir du dialogue, de l’écoute de la confrontation respectueuse et fructueuse, de l’assemblée, de la chaleur de la reunion permetant de vérifier que nous ne sommes pas seuls à concevoir ldes idéaux et volontés, véritables“”messes démocratiques” dont ont tant besoin les athées. J’évoque la joie d’Odette Casanova se remémorant l’Union de la gauche à Toulon,  renaissante cet hiver avec le combat pour l’écologie si nécessaire.

Aprés avoir manifesté pour la première fois en mai 1968 boulevard de Strasbourg avec les ouvriers de l’Arsenal, j’ai déouvert le militantisme au lycée contre la loi Debré modifiant les sursis du SN en 1973, tirant mes premiers tracts sur le matériel de la CGT à l’ancienne Bourse du Travail. Je n’étais cependant pas d’une culture de gauche radicale. La mort de Salvator Allende le 11 septembre 1973 a déterminé mon engagement à la gauche du Parti Socialiste. Que de déconvenues pendant 45 ans jusqu”aux manifestations contre la loi travail reprimées cruellement par Valls, Place de la Nation au printemps 2016.  Il faut cependant imaginer Sisyphe heureux alors qu’il descend à nouveau chercher le Rocher que, sans cesse, il hisse en haut de la montagne (A. Camus).

Si j’ai tardé à m’adresser à vous c’est que j’ai eu la TROUILLE de cette merde de Codi19 et mesuré rétroactivement les risques que nous avons pris pendant cette belle campagne et lors du premier tour auquel nus avons intensément participé. Sylviane nous avait alerté, meme si nous n’avons pas saisi le message immédiatement. 

J’ai tardé aussi à cause de la COLERE me submergeait devant les choix de la Macronie et de la propagande mensongère continue des médias pour les justifier et soutenir. Ce n’est pas la simplement les tests et masques qui manquent, mais toutes les choses petites mais indispensables dont la désindustrialisation de la France depuis 30 ans nous prive. Les mensonges sur les pénuries structurelles maquillés en discours de médecins (!!!) sur l’inutilité des masques et des tests-pour-tous et autres protections, ont ralenti notre prise de consciense de la nécessité de réduire au minimun les interractions humaines. Le couple “surveiller et punir” ne nous aidera à etre rapidement des citoyens responsables faisant preuve de solidarité – effective – entre égaux partageant les ressources réduites par le confinement.

Voilà je vous “remercie” si vous m’avez lu jusqu’ici.

Au plaisir de nous engueuler à nouveau sur les transports gratuits, la limitation à 30 km/h de la vitese en ville, du tramway et autres sujets, puis d’aller boire une ou plusieurs bières ensemble.

Carpe Diem à tous

Jean-Luc ESBERARD

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